Confort thermique : mieux maîtriser pour moins dépenser - en 3 astuces
Le confort thermique n'est ni compliqué à comprendre, ni difficile à améliorer mais sans les bases, nous sommes souvent perdu. Retours à la définition de cette "science" et profitez de 3 conseils pour gérer votre confort et économiser sur votre facture électrique.
Le confort thermique
La notion de confort est subjective
Proche du « bien-être », la sensation de confort varie grandement d’une personne à l’autre en fonction de son degré d’activité physique, de son état de santé, de son habillement, au-delà même des différences physiologiques entre individus plus ou moins « frileux ».
La sensation de bien-être résultera de la perception des apports et des déperditions de chaleur dans les différentes parties du corps, et ce par les mêmes trois modes de diffusion de la chaleur bien caractérisés par les différents types de radiateurs électriques.
Il s’agit du contact direct (conduction thermique), des mouvements d’air à la surface de la peau (convection thermique) et du rayonnement de chaleur. On parle ainsi de « température ressentie », qui rend compte de ces différents effets sur une personne, et qui diffère sensiblement de celle indiquée par le mercure.
Exemple
Pour la conduction tout d’abord, un sol carrelé ne donnera une sensation de chaleur au pied qu’à partir de 24°C, ce qui suppose une température de l’air de 27°C au moins, alors qu’un tapis sera ressenti comme agréable à fouler quelle que soit la température de l’air. De manière générale, ce type de « pertes » thermiques par conduction représente moins d’un pour cent des échanges corporels.
Près de la moitié des pertes de chaleur du corps humain sont dues à la convection, c’est-à-dire les échanges thermiques avec les flux d’air superficiels à la peau. Chacun connaît la sensation désagréable d’un courant d’air froid à proximité d’une fenêtre ou d’une porte mal isolées. Ce ressenti « chaud » ou « froid » de l’air ambiant dépend en plus de son humidité, au-delà de sa température et de la présence ou non de mouvements d’air.
"Près de la moitié des pertes de chaleur du corps humain sont dues à la convection"
Le rayonnement, pour sa part, peut représenter un peu plus du tiers des déperditions thermiques. Il s’agit, par exemple, de l’effet de « paroi froide » à l’œuvre dans une salle de bain au mur carrelé : cet effet provient de l’absorption du rayonnement de chaleur du corps par la surface du mur : ce qui est ressenti est la perte de chaleur vers le mur « froid ». En fait, le mur est plus absorbant que réellement froid – ce pour quoi les scandinaves, pragmatiques, équipent les murs des saunas de lambris en bois. Dans le sens de l’émission, qui ne connaît la chaude caresse d’un soleil radieux en hiver, compensant le froid le plus mordant ?
Maîtriser la consommation d’énergie
Ainsi, l’ambiance d’un logement dépend-elle largement des températures de surface des parois, en plus de la température de l’air. On parle à ce titre de « température opérative », qui est la moyenne de la température de l’air et de celle des parois. La température opérative se rapproche davantage du ressenti corporel que la température de l’air, qui ne peut à elle seule qualifier convenablement le niveau de confort d’un logement.
1. Revoir l’ambiance thermique
Au vu des éléments abordés précédemment, le premier facteur à considérer est la qualité de l’ambiance thermique du logement. En limitant au mieux les sources tels que les courants d’air inopportuns ou les parois froides. L’installation de rideaux au pourtour de fenêtres mal isolées, par exemple, réduit fortement les désagréments. Si vous en avez la possibilité, l’idéal est d’améliorer significativement l’enveloppe du logement par l’isolation des murs et le remplacement de fenêtres par des menuiseries actuelles nettement plus performantes. Les aides disponibles peuvent en soulager l’investissement, notamment en cas de bouquet de travaux, lorsqu’associés au renouvellement d’un système de chauffage.
Le gain est alors substantiel : non seulement le besoin objectif de chauffage brut est réduit de 20% ou plus, mais l’absence de parois froides et d’infiltrations, permet en outre d’appliquer une consigne de température inférieure tout en rehaussant la sensation de bien-être.
2. Réguler
Les radiateurs électriques sont très énergivore et leur sur-utilisation peut contribuer à l'apparition de pic de consommation sur votre facture pendant les heures pleines. Installer un système de contrôle de vos radiateurs électriques permet de mieux gérez votre consommation électrique, par exemple chauffez en dehors des heures pleines en profitant de la chaleur crée par avance pendant ces heures.
Heatzy est un mode WIFI qui s'installe facilement sur vos radiateurs électriques et permet de les contrôler depuis n'importe où via votre smartphone.
Cette solution est facile à installer et offre un prix accessible (49€ prix public recommandé). Grâce à Heatzy, vous pouvez gérez votre chauffage par produit individuel ou par zone de chauffe et ainsi mieux maîtriser votre efficacité énergétique tout en réalisant des économies d'énergies.
3. Zoner
La différentiation du chauffage par type de pièces est un vecteur d’économies important. Dans un séjour, un bureau ou un espace de jeu, une température de 20°C est certes indiquée pour se sentir à l’aise, mais il convient de ne pas dépasser 21°C et d’appliquer un ralenti de 2-3 degrés la nuit pour maîtriser la dépense. Baisser davantage la nuit risque d’entraîner une consommation plus importante lors de la reprise du lendemain. Pour les couloirs, escaliers et autres zones tampon, une température même nettement réduite peut tout à fait convenir : les contrastes thermiques au sein d’un logement peuvent y conférer une dynamique intéressante, dans la mesure où ils n’engendrent pas de courants d’air désagréables dans les pièces de vie.
"L’important est de pouvoir atteindre rapidement la température de confort, et non de chauffer l’espace en permanence."
Dans une salle de bains, un mode de chauffage très réactif comme un panneau radiant convient parfaitement à l’usage intermittent : l’important est de pouvoir atteindre rapidement la température de confort, et non de chauffer l’espace en permanence.
Les chambres à coucher, enfin, n’ont généralement pas besoin d’être chauffées au même niveau que les « pièces de jour ». Laisser les portes fermer et appliquer une consigne plus basse occasionne des économies tout en améliorant la qualité du sommeil. Ces quelques règles de bon sens répondent à une majorité de situations en permettant de préserver la sensation de confort et de maîtriser la dépense énergétique.
En sa basant sur ces conclusions de l'importance du zonage, nous avons construit l'application smartphone Heatzy en mettant le zonage au coeur de l'application. L'application offre à la fois un contrôle par produit individuel et un contrôle par zone de radiateurs. Cela permet d'optimiser sont confort, et de réduire sa consommation électrique.
En conclusion, il est important de connaître les trucs et astuces permettant d'optimiser son confort énergétique afin de chauffer sans perte de chaleur et donc perte d'argent sur sa facture.
Source :
www.quelleenergie.fr