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L'état crée une prime d'économie d'énergie !

réduire notre empreinte écologique en faisant des économies !   

Le gouvernement a annoncé le 21 février dernier la création d’une prime économie d’énergie qui sera valable jusqu’au 31 mars 2018 et permettra aux ménages d’être indemnisés jusqu’à 1000 euros en fonction des travaux entrepris.

Plus exactement, le consommateur peut bénéficier de 50 euros, « au moins, l'installation d'un émetteur électrique à régulation électronique à fonctions avancées », et de 100 euros pour un programmateur centralisé pour radiateurs électriques. Une vieille chaudière individuelle défaillante? « 1300 euros, au moins, pour le remplacement (...) par une chaudière biomasse neuve de classe 5 ». Pour une chaudière au gaz, une aide de 800 euros est désormais disponible. Des primes pour l'isolation de combles ou de toitures sont également prévues, à partir d'un euro pour les bâtiments les plus consommateurs d'énergie.

Cette prime sera accordée en fonction des revenus du ménage. 
Pour un ménage composé de deux personnes vivant en Île-de-France, le plafond de revenus est ainsi fixé à 35.382 euros, et de 26.826 euros pour les autres régions. Une famille de cinq personnes ne peut, quant à elle, dépasser 56.765 euros. «Les conditions de ressources (...) sont les mêmes que celles qui s'appliquent dans le cadre des aides de l'agence nationale de l'amélioration de l'habitant (ménages “modestes” et “très modestes”)», complète le communiqué du ministère de l'Environnement.

La précarité énergétique en France

Inspiré du travail mené par les Britanniques depuis 20 ans, le concept de précarité énergétique a émergé lentement en France. La précarité énergétique peut se définir comme la difficulté, voire l’incapacité à pouvoir chauffer correctement son logement, et ceci à un coût acceptable.
Le groupe de travail Pelletier dont le rapport a été rendu le 15 décembre 2009 au gouvernement, a proposé la définition suivante, plus complète : 
"Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat." 

Les 20 % de ménages les plus pauvres consacrent à l’énergie une part de budget 2,5 fois plus élevée que les 20% le plus riches (source ADEME ). En cause, l’état des logements dont la performance thermique est généralement mauvaise, voire exécrable.

Cette prime arrive au bon moment !

En effet, selon le ministère de l’environnement, plus de 45% des ménages pourraient profiter de cette prime. Selon L’ONPE (organisation de nationale de la précarité énergétique), plus de 12 millions de personnes sont actuellement en situation de précarité énergétique. Ils dépensent plus de 10% de leur revenus à leur dépenses en énergie. Si l’on prend en compte le prix d’une chaudière à gaz neuve, il faudra dépenser plus de 1100 euros et ce chiffre peut grimper jusqu ‘a 5000 euros.